Communiqué de presse de Swisscom AG
Swisscom candidate au service universel
Swisscom a déposé sa candidature pour la concession de service universel dès le 1er
janvier 2003. Le service universel comprend de nombreuses prestations de
télécommunications offertes au même prix dans toute la Suisse. Le plafonnement des prix
du raccordement téléphonique imposé par le Conseil fédéral et la méthode de calcul
des contributions à linvestissement napportent pas de solution satisfaisante
au problème de la couverture des coûts du service universel. La réglementation des prix
maintient ceux-ci à un niveau nettement inférieur au prix de revient et diminue
lattrait des investissements.
Conformément à la loi sur les télécommunications en vigueur, Swisscom assure le
service universel sans dédommagement depuis 1998 et jusqu´à la fin de cette année. Le
principal opérateur de télécommunications de Suisse se porte candidat à la concession
de service universel pour la période 2003-2007. Présente sur tout le territoire et
dotée de sa propre infrastructure, Swisscom se profile comme opérateur de service public
moderne. Au cur du service universel en télécommunications de Suisse, on trouve le
raccordement au réseau fixe, qui donne accès, partout dans le pays et à des conditions
identiques, aux services téléphoniques publics et à l´internet.
Dimportants coûts non couverts -
La réglementation des prix inhibe de futurs investissements
Imposée par le Conseil fédéral en vertu de
considérations politiques, la limite du prix du raccordement ordinaire (ligne analogique)
à 25 francs 25 (TVA incluse) ne permet pas de couvrir les coûts occasionnés. La
méthode de calcul appliquée par Swisscom, méthode qui se fonde sur le LRIC (Long Run
Incremental Cost), indique que le prestataire du service universel doit faire face à
d´importants coûts non couverts. La loi prévoit de compenser la part non couverte des
coûts par des contributions à l´investissement tirées d´un fonds alimenté par la
branche des télécommunications. Toutefois, les valeurs comptables et les coûts
supportés par l´ancien détenteur du monopole, pris comme base de calcul dans
l´ordonnance du Conseil fédéral, aboutissent à une sous-évaluation des coûts et des
contributions au fonds d´investissement.
Sachant par ailleurs qu´en raison de sa position dominante sur le marché, elle
financerait elle-même la plus grande part de ce fonds, et que la constitution et
l´exploitation du fonds occasionnerait des frais administratifs considérables, Swisscom
renonce à revendiquer des participations à ses investissements pour le service universel
entre 2003 et 2007. Elle l´aurait fait si la méthode LRIC avait été appliquée. Les
bases de calcul choisies par le Conseil fédéral réduisent indubitablement l´attrait
des investissements pour le prestataire du service universel.
Berne, le 4 mars 2002
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