Abandon des prestations de communication par
satellite
Dès la fin de l'année 2001, Swisscom cessera l'exploitation de ses stations
terriennes pour la communication par satellite, situées à Loèche, Zurich, Bâle et
Genève. A l'origine de cette décision, un constat: compte tenu de l'évolution des
techniques et des marchés, il apparaît judicieux d'offrir les services de
télécommunications internationales en recourant à d'autres médias ou en achetant des
prestations correspondantes auprès de tiers. Cette mesure permettra au géant bleu de se
recentrer sur ses activités de base en Suisse, en Europe et en Amérique du Nord.
Swisscom exploite plusieurs stations terriennes depuis un quart de siècle déjà
(Loèche, Zurich, Bâle et Genève). Pendant de nombreuses années, cette exploitation de
lignes directes vers différentes destinations européennes et intercontinentales a
constitué la solution la plus avantageuse.
Or la technologie et le marché des télécommunications s'étant considérablement
transformés ces derniers temps, les opérateurs peuvent aujourd'hui réaliser de
substantielles économies sur le trafic international et intercontinental en optant pour
d'autres modes de transmission, tels que les câbles sous-marins, ou en achetant des
prestations auprès d'autres fournisseurs. Les câbles à fibre optique permettent ainsi
de transmettre d'énormes quantités de données en très peu de temps et à moindre
coût. A l'inverse, les grandes distances qu'implique la communication par satellite
peuvent générer des retards et s'avèrent de ce fait relativement inappropriées aux
appels téléphoniques. De surcroît, les destinations intercontinentales pour lesquelles
il est indispensable de recourir à la transmission par satellite ne représentent
désormais plus que 1% du trafic international.
En abandonnant la transmission par satellite, Swisscom table sur une économie de près
de CHF 100 mio. au cours des dix prochaines années. Elle continuera néanmoins d'assurer
les services jusqu'ici offerts à ses clients après avoir renoncé à exploiter ses
propres stations.
Un plan social a déjà été élaboré à l'attention des 41 collaborateurs concernés
par la mesure.
Berne, le 28 mars 2000
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