Les centrales d'alarmes de la police ont été fortement sollicitées ces derniers temps, ce qui a provoqué des retards importants dans le traitement des appels d'urgence. Il semble que ces incidents aient été causés par de fausses manipulations et par un usage abusif de téléphones mobiles. L'Office fédéral de la communication (OFCOM) examine les éventuelles mesures à prendre, en collaboration avec les autorités de police.

Depuis le 1^er juillet 2000, il est possible d'appeler le numéro d'urgence 112 avec un téléphone mobile même sur le réseau d'un autre fournisseur de téléphonie mobile, voire sans carte SIM. De nombreux téléphones mobiles permettent d'ailleurs d'appeler ce numéro par le biais d'une touche de fonction, qui le compose automatiquement. Cette possibilité a engendré un grand nombre d'appels involontaires, ou parfois abusifs.

L'OFCOM examine la situation en collaboration avec les autorités de police. Si ces incidents devaient se poursuivre, il serait nécessaire de bloquer à nouveau la transmission des appels d'urgence sur le réseau d'autres fournisseurs de téléphonie mobile ainsi que des appels d'urgence émis à partir de téléphones dépourvus de carte SIM. Par ailleurs, l'OFCOM et la police étudient dans quelle mesure les auteurs d'appels abusifs peuvent être identifiés, p.ex. à l'aide du numéro de série de l'appareil, et peuvent faire l'objet de poursuites pénales.

Bienne, le 11 juillet 2000